Il arrive des rencontres qui laisse un goût amer et qui, pour un regard extérieur, aurait un air de Vaudeville.
Un galeriste me contacte car il prépare une exposition sur Pierre Giouse et a repéré une œuvre sur mon blog.
On décide de se voir car il semble être à la recherche de ce document « je me demandais où était passé ce dessin » m’avait-il indiqué par email me précisant l’urgence de sa démarche.
La rencontre se passe bizarrement et s’en suit cet étrange échange ;
- Lui : mais c’est une impression !
- Moi : oui et non c’est un monotype 2° état ré-haussé à l’acrylique
- Lui : oui mais c’est un imprimé et je ne présente que des originaux et pièces uniques
- Moi : mais c’est une pièce unique ! Il existe le monotype de premier état et celui-ci…
Bref après lui avoir expliqué ce qu’était un monotype tant il semblait méconnaître ce procédé, il s’est avéré qu’il n’était pas du tout intéressé.
La production de Pierre Giouse étant très confidentielle au-delà de ses poèmes , je reste étonné qu’un galeriste qui prépare une exposition de cet artiste n’ait pas saisi l’occasion de présenter cette œuvre rare et finalement unique.
Une rencontre qui me laisse perplexe et à penser que ce galeriste n’est vraiment pas un passionné de cet artiste. Aucun affect; il n ‘a même pas pris soin d’examiner en détail l’oeuvre voire seulement de la prendre en main . Une posture bien distante devant cette « rencontre du troisième type » qui lui était présentée.
Bonjour tristesse ! Tristesse pour les collectionneurs passionnés toujours en recherche de documents rares. Enfin, c’est mon impression !
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